Le calme d'un lac
En écrivant ces lignes, je me trouve au bord d’un lac en Pologne.
Quand je vais dans la famille, il y a deux lacs où nous aimons aller.
Le premier se trouve à 3 kilomètres, c’est le lac Jelen (à prononcer Yèlègne). Littéralement, cela signifie «Elan» (l’animal). Celui-ci, je m’y suis baignée hier soir, le jour de notre arrivée ici... Malgré le genre de rhino-pharyngite que je me traîne, impossible de ne pas piquer une tête dans le lac!
Le second, celui du jour, s’appelle Soszyca (dites Sochitsa, c’est pas tout à fait ça, mais je ne chipoterai pas). Il faut rouler une quinzaine de kilomètres pour s’y rendre, et on peut beaucoup plus y apprécier le calme du bord de l’eau, car il est moins fréquenté que le premier. Moins touristique, surtout.
Cette fois-ci, pas question de se baigner, j’ai passé la moitié de la nuit à cracher mes poumons, je vais tenter de me tenir tranquille encore 2 ou 3 jours pour guérir convenablement. C’est franchement galère, vu que je ne tiens pas en place... surtout au bord de l’eau!
Par contre, en me cachant derrière l’excuse de vouloir prendre des photos des libellules, j’ai quand même trempé mes pieds... hé hé hé... Bordel ce qu’elle est bonne!!!
Bref. Passons.
Depuis tout petite, on m’a toujours emmenée bien plus souvent à des lacs qu’à la mer.
Je parle des vacances, parce que c’est sûr que la mer, en Lorraine, hein, c’était à une autre ère...
A chaque retour au pays, nous passons un jour à la mer Baltique (à une heure de route), mais pratiquement tous les jours nous allons à un lac. Ce n’est pas pour rien que cette région s’appelle la Région aux Mille Lacs...
Peut-être à cause de cela, je me repose beaucoup plus en bord d’eau douce, qu’en bord de mer... Les lacs me régénèrent.
D’ailleurs, à la mer, le vent est toujours beaucoup plus frais, l’eau est salée, du coup quand tu te prends une vague en plein face et que tu bois la tasse, tu crois que tu vas gerber, et quand tu ressors de l’eau, c’est comme si ta peau allait se recroqueviller à cause du sel. S’il n’y a pas de douche à proximité, quelle galère...
Et, si tu penses avoir une très bonne idée en trouvant une adorable petite crique, tu déchantes très vite quand, une fois bien loin du bord, tu te retrouves entouré de centaines de petites méduses (c’est du vécu les mecs, c’est du vécu)...
Ca n’arriverait pas dans un lac. Ni dans un menhir, mais c’est un autre gag, ça! (cf Astérix et Cléopâtre, quand ils sont coincés dans la pyramide).
Au bord d’un lac, tu as ce calme, non pas olympien, mais... simple. Décontracté, naturel. Ce n'est pas le calme qui se la pète!
Pas de grosses vagues, uniquement le léger bruissement de l’eau.
Le bruit que fait le vent en passant dans les forêts de pins et de bouleaux.
De minuscules pommes de pin partout (tu les aimes jusqu’à ce que tu te rendes comptes qu’il y en a une sous la couverture, juste là où tu es assis...), et pleins de jolies bestioles: libellules diverses, scarabées, poissons dans l’eau, car elle est si pure et transparente qu’ils viennent nager près de tes jambes...
Si c’est la bonne saison (cette fois on arrive un mois trop tard), tu peux te promener sur les berges et ramasser les myrtilles qui poussent à foison. Et parfois des champignons, mais là il y a des forêts spécialement pour ça, ce n’est pas ce qui est le plus courant au bord d’un lac.
Alors, rien que pour vos yeux, voici quelques photos du jour, ainsi qu’une petite vidéo de l’ambiance de zen de ce lac, et une des libellules...
Quand je vais dans la famille, il y a deux lacs où nous aimons aller.
Le premier se trouve à 3 kilomètres, c’est le lac Jelen (à prononcer Yèlègne). Littéralement, cela signifie «Elan» (l’animal). Celui-ci, je m’y suis baignée hier soir, le jour de notre arrivée ici... Malgré le genre de rhino-pharyngite que je me traîne, impossible de ne pas piquer une tête dans le lac!
Le second, celui du jour, s’appelle Soszyca (dites Sochitsa, c’est pas tout à fait ça, mais je ne chipoterai pas). Il faut rouler une quinzaine de kilomètres pour s’y rendre, et on peut beaucoup plus y apprécier le calme du bord de l’eau, car il est moins fréquenté que le premier. Moins touristique, surtout.
Cette fois-ci, pas question de se baigner, j’ai passé la moitié de la nuit à cracher mes poumons, je vais tenter de me tenir tranquille encore 2 ou 3 jours pour guérir convenablement. C’est franchement galère, vu que je ne tiens pas en place... surtout au bord de l’eau!
Par contre, en me cachant derrière l’excuse de vouloir prendre des photos des libellules, j’ai quand même trempé mes pieds... hé hé hé... Bordel ce qu’elle est bonne!!!
Bref. Passons.
Depuis tout petite, on m’a toujours emmenée bien plus souvent à des lacs qu’à la mer.
Je parle des vacances, parce que c’est sûr que la mer, en Lorraine, hein, c’était à une autre ère...
A chaque retour au pays, nous passons un jour à la mer Baltique (à une heure de route), mais pratiquement tous les jours nous allons à un lac. Ce n’est pas pour rien que cette région s’appelle la Région aux Mille Lacs...
Peut-être à cause de cela, je me repose beaucoup plus en bord d’eau douce, qu’en bord de mer... Les lacs me régénèrent.
D’ailleurs, à la mer, le vent est toujours beaucoup plus frais, l’eau est salée, du coup quand tu te prends une vague en plein face et que tu bois la tasse, tu crois que tu vas gerber, et quand tu ressors de l’eau, c’est comme si ta peau allait se recroqueviller à cause du sel. S’il n’y a pas de douche à proximité, quelle galère...
Et, si tu penses avoir une très bonne idée en trouvant une adorable petite crique, tu déchantes très vite quand, une fois bien loin du bord, tu te retrouves entouré de centaines de petites méduses (c’est du vécu les mecs, c’est du vécu)...
Ca n’arriverait pas dans un lac. Ni dans un menhir, mais c’est un autre gag, ça! (cf Astérix et Cléopâtre, quand ils sont coincés dans la pyramide).
Au bord d’un lac, tu as ce calme, non pas olympien, mais... simple. Décontracté, naturel. Ce n'est pas le calme qui se la pète!
Pas de grosses vagues, uniquement le léger bruissement de l’eau.
Le bruit que fait le vent en passant dans les forêts de pins et de bouleaux.
De minuscules pommes de pin partout (tu les aimes jusqu’à ce que tu te rendes comptes qu’il y en a une sous la couverture, juste là où tu es assis...), et pleins de jolies bestioles: libellules diverses, scarabées, poissons dans l’eau, car elle est si pure et transparente qu’ils viennent nager près de tes jambes...
Si c’est la bonne saison (cette fois on arrive un mois trop tard), tu peux te promener sur les berges et ramasser les myrtilles qui poussent à foison. Et parfois des champignons, mais là il y a des forêts spécialement pour ça, ce n’est pas ce qui est le plus courant au bord d’un lac.
Alors, rien que pour vos yeux, voici quelques photos du jour, ainsi qu’une petite vidéo de l’ambiance de zen de ce lac, et une des libellules...